Room On Fire est le deuxième album studio de The Strokes, sorti en octobre 2003. Il a été enregistré dans les mêmes studios Electric Lady de New York que son prédécesseur, Is This It, et a été produit par Gordon Raphael, qui avait également travaillé sur le premier album. Room On Fire a été bien accueilli par la critique musicale et a été un succès commercial, atteignant la 17e place du classement Billboard 200 aux États-Unis et la 4e place du classement des albums en Angleterre.
L’album contient des morceaux qui continuent à explorer les thèmes de l’amour, de la solitude et de la vie nocturne de New York, qui étaient devenus synonymes de la première œuvre de The Strokes. Il a été décrit comme un album plus mature et développé que Is This It, tout en conservant le son garage rock/post-punk minimaliste qui avait fait le succès du groupe.
Le morceau-titre de l’album, “Room On Fire”, ouvre l’album avec un riff de guitare électrique enivrant et un rythme effréné. Le chanteur Julian Casablancas chante à propos de l’excitation de la vie nocturne de New York, mais aussi de ses conséquences néfastes pour les relations amoureuses. “Reptilia” est un autre morceau phare de l’album, avec un rythme entraînant et des paroles humoristiques sur l’échec des relations amoureuses. “The Adults Are Talking” est une chanson plus calme qui parle de l’isolement et de la déception des relations.
D’autres morceaux tels que “What Ever Happened?”, “Under Control” et “Between Love & Hate” poursuivent ces thèmes, tout en offrant des variations sur le son de The Strokes. “Between Love & Hate” en particulier, dévoile une côté plus doux et mélancolique de l’album.
Room On Fire marque une certaine continuité avec le premier album de The Strokes, mais il montre également une certaine évolution dans la composition et la production. Les morceaux sont plus complexe dans les arrangements, et la voix de Julian Casablancas est mieux intégrée dans les chansons. Le groupe a également exploré de nouveaux styles musicaux, comme le funk sur “Reptilia” et le rock psychédélique sur “What Ever Happened?”.
En fin de compte, Room On Fire a été un album solide qui a continué à faire passer The Strokes en tête de file de la scène musicale indépendante.