Jimmy Page & Robert Plant
No Quarter (vinyle d’occasion)

Album culte de Jimmy Page et Robert Plant, sorti en 1994, ils y reprennent entre autre des titres de Led Zeppelin revisités avec des musiciens gnawa, ce live est enregistré au Maroc pour MTV Unplugged. A noter la présence de Porl Thompson, le guitariste de The Cure !

Album vinyle d’occasion, rare, en parfait état, disque 33 tours, No Quarter de Jimmy Page & Robert Plant, maison de disque Fontana.
Note de version : 2 x Vinyle, LP, Album, Stereo, DFI Pressing, UK, Nov 1994.
Code EAN : 731452636218.

Vendu avec cadre vinyle neuf, cadre en ABS injecté, système breveté Easy Frame®, fabriqué en France.
Insérez puis récupérez votre disque en quelques secondes pour l’écouter.
Vitre en plexiglas haute qualité optique.
Dimensions du cadre : 38 x 38 x 2 cm.

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No Quarter: Jimmy Page & Robert Plant Unledded – Une Réunion Magique des Légendes du Rock

Dans le panthéon du rock, peu de collaborations ont été aussi fructueuses et influentes que celle de Jimmy Page et Robert Plant. Ces deux icônes, membres du légendaire groupe Led Zeppelin, ont marqué l’histoire de la musique avec des riffs de guitare révolutionnaires et une voix qui défiait les cieux. Mais ce n’est pas la fin des années 70, l’époque où Zeppelin dominait le monde, qui nous intéresse ici, mais plutôt le milieu des années 90, lorsque Page et Plant ont décidé de réunir leurs talents une fois de plus dans un projet qui allait devenir l’album « No Quarter: Jimmy Page and Robert Plant Unledded ».

Sorti en 1994, « No Quarter » a d’abord été conçu comme un concert spécial pour la série MTV Unplugged, qui invitait des artistes à jouer leurs chansons en acoustique. Cependant, ce que Page et Plant ont livré était bien au-delà d’une simple performance acoustique. C’était une réinvention audacieuse de certains des morceaux les plus emblématiques de Led Zeppelin, teintée de nouvelles influences et d’expérimentations sonores.

L’album commence avec « Nobody’s Fault but Mine », un morceau qui avait déjà fait preuve de l’habileté de Led Zeppelin à réinterpréter le blues. Mais dans « No Quarter », cette chanson est transformée. La performance est plus intime, mais tout aussi puissante, la voix de Plant ayant mûri mais n’ayant rien perdu de sa force. Page, avec son jeu de guitare impeccable, nous rappelle pourquoi il est considéré comme l’un des plus grands guitaristes de tous les temps.

Ensuite, « Thank You » nous emmène dans une atmosphère plus douce. La version originale était déjà un moment fort du répertoire de Zeppelin, mais ici, accompagnée d’un orchestre, elle prend une nouvelle dimension. Le passage de l’électrique à l’acoustique n’enlève rien à l’émotion du morceau, bien au contraire, elle l’amplifie.

Mais « No Quarter » n’est pas seulement un retour aux sources. C’est également une exploration. « City Don’t Cry » et « Yallah » (ou « The Truth Explodes ») témoignent de l’incursion de Page et Plant dans des sonorités moyen-orientales. Les deux musiciens ont toujours été connus pour leur amour de l’exotisme, intégrant des éléments de musique indienne, arabe et africaine dans leur travail. Dans « No Quarter », ces influences prennent le devant de la scène, avec des instruments comme le oud et le darbuka qui se mêlent aux guitares acoustiques pour créer un son à la fois familier et nouveau.

Le titre « No Quarter » lui-même est une révélation. L’original, issu de l’album « Houses of the Holy » de 1973, était déjà un morceau progressif, avec son introduction au piano et son ambiance sombre. La version de l’album « Unledded » est plus dépouillée, mais tout aussi captivante, mettant en avant le talent de Page et Plant pour créer des paysages sonores évocateurs.

L’une des collaborations les plus remarquables de l’album est celle avec les musiciens égyptiens de l’ensemble de musique traditionnelle. Sur des morceaux comme « When the Levee Breaks », on peut entendre un mélange de timbres et de rythmes qui n’aurait jamais pu être imaginé dans le contexte du rock des années 70. C’est une célébration de la fusion culturelle, un thème cher à Page et Plant, qui étaient des pionniers dans l’intégration de diverses influences musicales.

L’album se clôt sur une note émotionnelle avec « Kashmir », peut-être l’une des chansons les plus ambitieuses et épiques de Led Zeppelin. La version de « No Quarter » est augmentée par des arrangements orchestraux et des percussions qui soulignent le caractère monumental de la composition. Plant livre une performance vocale poignante, tandis que Page orchestre l’ensemble avec une maîtrise absolue. C’est un final grandiose pour un album qui ne l’est pas moins.

« No Quarter » est donc bien plus qu’un simple album live ou qu’une collection de reprises. C’est une oeuvre qui témoigne de la capacité de deux musiciens légendaires à se réinventer, à embrasser de nouvelles idées tout en restant fidèles à leur héritage. Cet album n’est pas seulement un hommage au passé, mais une porte ouverte sur l’avenir, une déclaration que la musique de Led Zeppelin peut évoluer, respirer et s’adapter à de nouveaux contextes.

Cet album a aussi marqué une génération de fans qui n’avaient pas connu Led Zeppelin à leur apogée. Pour beaucoup, « No Quarter » a été une porte d’entrée vers l’univers de Page et Plant, une manière de découvrir ou redécouvrir des classiques sous un jour nouveau. Il a également démontré que la musique de Zeppelin n’était pas figée dans le temps, mais vivante et dynamique, capable de se réinventer et de captiver encore, des décennies après sa création.

Enfin, « No Quarter » est un rappel que la musique, dans son essence, est un dialogue entre le passé et le présent, entre les traditions et l’innovation. Jimmy Page et Robert Plant, avec cet album, n’ont pas seulement revisité leur héritage, ils l’ont enrichi, nous offrant une vision de ce que peut être la musique lorsque deux maîtres de leur art refusent de se reposer sur leurs lauriers et choisissent plutôt de continuer à explorer, à expérimenter et à inspirer. C’est un album qui, comme peu d’autres, capture le son de deux musiciens refusant de se laisser définir par leur passé, et qui continue d’inspirer les musiciens et les amateurs de musique à travers le monde.