Ziggy Stardust
David Bowie (vinyle neuf)

Album culte, Ziggy Stardust est LE personnage icône du glam rock !

Disque vinyle neuf, Ziggy Stardust de David Bowie, maison de disque Parlophone.

Vendu avec cadre vinyle neuf, cadre en ABS injecté, système breveté Easy Frame®, fabriqué en France, insérez puis récupérez votre disque en quelques secondes pour l’écouter.
Vitre en plexiglas haute qualité optique.
Dimensions du cadre : 38 x 38 x 2 cm.

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« The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars », communément appelé « Ziggy Stardust », est non seulement un album, mais également une épopée, sculptée et dépeinte par l’icône du rock britannique David Bowie en 1972. Cet album concept intrépide s’articule autour de la vie et la mort d’un rock star fictive, Ziggy Stardust, qui est aussi un messager interstellaire. Ziggy est une créature excentrique, dotée d’une sexualité ambigüe et d’un charisme électrisant, dont la mission est de diffuser de l’espoir dans un monde voué à la destruction dans cinq années. À travers Ziggy, Bowie explore la construction et la déconstruction du stardom, teintant son récit d’éclats glam rock, de soul, et d’explorations futuristes.

La genèse de Ziggy Stardust est inséparable du contexte culturel et personnel dans lequel Bowie l’a conçu. Les années 70 furent témoins d’une révolution culturelle, où la musique rock flirtait audacieusement avec des thématiques de rébellion, de déviance, et d’expression individuelle. Le mouvement glam rock, avec son extravagance et son défi aux normes de genre, constituait un terrain fertile pour l’émergence d’une figure comme Ziggy. Pour Bowie, Ziggy a été un véhicule d’exploration de sa propre identité artistique et sexuelle, un alter ego lui permettant de sonder les profondeurs et les paradoxes de la célébrité.

Chaque piste de l’album dévoile un chapitre de la saga de Ziggy Stardust. La chanson titre « Starman » est un pivot central dans le narratif. L’étoile filante évoque un espoir d’une beauté tragique, suggérant à la fois la promesse et la perte imminente. La mélodie attrayante et le refrain accrocheur dissimulent une couche de mélancolie et de menace imminente, car le salut que Ziggy offre est aussi fugace que sa propre existence. À travers des mélodies poignantes et des paroles prophétiques, Bowie compose une apogée où la gloire et la chute sont inextricablement liées.

« Suffragette City », avec son énergie punk avant la lettre et ses riffs de guitare accrocheurs, injecte une dose d’urgence et de rébellion dans le voyage de Ziggy. Le contraste entre la pop artificielle et la rue rugueuse dépeint l’écart entre le monde idéalisé de Ziggy et la réalité plus sombre et dangereuse du rock and roll.

« Rock ‘n’ Roll Suicide », la piste de clôture de l’album, marque la fin tragique de Ziggy, englouti par ses excès et par le même public qui l’avait élevé au pinacle de la célébrité. Le thème du sacrifice, central à la mythologie de Ziggy, résonne douloureusement dans la litanie finale : Ziggy, la flamme qui brûle trop brillamment pour survivre, est consommé, laissant derrière lui un espace vide que ni ses successeurs ni son public ne peuvent combler.

Ziggy Stardust transcende le cadre d’un simple album pour devenir un phénomène culturel, catalysant les conversations autour de la célébrité, de la décadence, et de l’authenticité dans le monde du rock. Bowie, à travers Ziggy, a non seulement défini une époque, mais a aussi cartographié un espace où l’artiste et l’artefact deviennent indistincts, où la création et le créateur se fondent dans une explosion crépusculaire d’étoiles mourantes et de rêves brisés.

Ainsi, « Ziggy Stardust » est bien plus qu’une collection de chansons ; c’est un moment charnière dans l’histoire de la musique et de la culture pop. Bowie nous a offert un prisme à travers lequel explorer nos propres étoiles et tragédies, nous invitant à naviguer dans l’espace mystique entre ce que nous sommes et ce que nous prétendons être.