Dreamland
Robert Plant (vinyle neuf)

Album vinyle neuf, disque 33 tours, Dreamland de Robert Plant, maison de disque Mercury.

Note de version : 2 × Vinyl, LP, Album, Mispress, UK & Europe, 2002.
Code EAN : 044006309415

Vendu avec cadre vinyle neuf, cadre en ABS injecté, système breveté Easy Frame®, fabriqué en France, insérez puis récupérez votre disque en quelques secondes pour l’écouter.
Vitre en plexiglas haute qualité optique.
Dimensions du cadre : 38 x 38 x 2 cm.

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Dreamland : Un Voyage Musical Eclectique

Sorti en juillet 2002, « Dreamland » est le septième album solo de Robert Plant, et représente une étape significative dans sa carrière post-Led Zeppelin. Cet album est particulièrement remarquable pour plusieurs raisons, notamment son mélange éclectique de reprises et de compositions originales, ainsi que son exploration de divers genres musicaux.

Contexte et Genèse de l’Album

Pour comprendre « Dreamland », il faut se pencher sur la période qui a précédé sa création. Après la dissolution de Led Zeppelin suite au décès de John Bonham en 1980, Robert Plant s’est lancé dans une carrière solo fructueuse, explorant divers genres musicaux, mais toujours ancré dans le rock. Cependant, au tournant du millénaire, Plant a commencé à réorienter son approche musicale, cherchant à renouer avec ses premières influences tout en explorant de nouveaux territoires sonores.

L’Influence des Années 60 et du Folk Psychédélique

« Dreamland » est empreint de l’influence des années 60 et du folk psychédélique. Plant revisite des chansons de cette époque, y insufflant sa propre sensibilité. Le choix des reprises est révélateur : des titres de Bob Dylan, Tim Buckley, et même des morceaux moins connus de groupes comme Moby Grape. Cet hommage aux années 60 n’est pas simplement nostalgique ; il réinterprète les sons de cette époque à travers le prisme de l’expérience et de la maturité artistique de Plant.

Exploration de Nouveaux Territoires Sonores

En plus de revisiter le passé, « Dreamland » explore également de nouveaux territoires sonores. Les arrangements sont souvent éthérés, parfois presque méditatifs, mêlant des éléments de world music et de musique électronique. Cette fusion crée une toile sonore riche et variée, sur laquelle la voix de Plant se déploie avec une souplesse et une expressivité remarquables.

Les Collaborations Artistiques

Un élément clé de « Dreamland » est la collaboration de Plant avec Strange Sensation, son groupe de l’époque. Les membres de Strange Sensation, dont beaucoup sont des vétérans de la scène musicale britannique, apportent une diversité d’influences et de compétences. Leur apport est crucial dans la création de l’ambiance unique de l’album, combinant habilement instrumentation traditionnelle et modernité.

Analyse des Pistes Principales

« Funny In My Mind (I Believe I’m Fixin’ to Die) »: Une réinterprétation audacieuse du classique du blues, ce morceau ouvre l’album avec une énergie brute et une modernité surprenante.
« Morning Dew »: Cette reprise du classique folk-rock est un point fort de l’album, avec des arrangements éthérés et une performance vocale poignante de Plant.
« One More Cup of Coffee »: La reprise de la chanson de Bob Dylan est un moment captivant, où la voix de Plant navigue avec aisance sur un arrangement minimaliste mais puissant.
« Song to the Siren »: Peut-être le sommet émotionnel de l’album, cette reprise de Tim Buckley est à la fois délicate et intense, avec une interprétation vocale qui touche au cœur.
Réception et Héritage

À sa sortie, « Dreamland » a été salué par la critique, beaucoup louant la capacité de Plant à se réinventer et à explorer de nouveaux territoires musicaux tout en restant fidèle à ses racines. L’album a également été nommé pour le Grammy Award du meilleur album de rock en 2003, ce qui témoigne de son impact et de sa reconnaissance dans le monde de la musique.

Conclusion

« Dreamland » est un album qui, deux décennies après sa sortie, continue de captiver et d’inspirer. C’est un témoignage de la capacité de Robert Plant à évoluer, à expérimenter et à défier les conventions tout en honorant ses influences musicales profondes. Avec « Dreamland », Plant ne se contente pas de regarder en arrière ; il crée un pont entre le passé et le présent, nous invitant à un voyage musical à la fois familier et étonnamment nouveau. Cet album reste un jalon important dans la discographie de Robert Plant et dans l’histoire du rock en général, un exemple éclatant de la façon dont la musique peut transcender le temps et les genres pour toucher quelque chose d’universel dans l’expérience humaine.