The Division Bell
Pink Floyd (vinyle neuf)

Les masques entourent la Cathédrale de la Sainte-et-Indivisible-Trinité d’Ely à côté de Cambridge !

Album vinyle neuf, disque 33 tours, The Division Bell de Pink Floyd, maison de disque Warner.

Note de version : 2 x Vinyle, LP, Album, Reissue, Remastered, Stereo, Gatefold, 180 Gram, Europe, Aug 26, 2016.
Code EAN : 0825646293285.

Réalisation graphique : Storm Thorgerson.

Vendu avec cadre vinyle neuf, cadre en ABS injecté, système breveté Easy Frame®, fabriqué en France, insérez puis récupérez votre disque en quelques secondes pour l’écouter.
Vitre en plexiglas haute qualité optique.
Dimensions du cadre : 38 x 38 x 2 cm.

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The Division Bell de Pink Floyd : Un voyage introspectif

L’album « The Division Bell » sorti en 1994 est, pour beaucoup, l’incarnation d’un Pink Floyd en pleine phase de réflexion, tant sur sa propre identité que sur les thèmes universels de la communication et de l’humanité. Plus qu’un simple album de rock, il représente une œuvre d’art introspective, empreinte de mélodies planantes, de paroles poétiques et d’une atmosphère enveloppante qui caractérise si bien le style inimitable de Pink Floyd.

L’histoire de « The Division Bell » est indissociable de l’évolution du groupe lui-même. Suite au départ tumultueux de Roger Waters, le bassiste et principal parolier du groupe, en 1985, Pink Floyd avait connu une période de turbulences. Cet album est le deuxième sans Waters, après « A Momentary Lapse of Reason » en 1987. Il symbolise la volonté du groupe, mené par David Gilmour, de montrer qu’ils pouvaient encore créer de la musique profonde et touchante.

L’album s’ouvre sur « Cluster One », une mélodie instrumentale qui plonge immédiatement l’auditeur dans un voyage sonore. Cette introduction douce et atmosphérique annonce la tonalité de l’ensemble : introspective, mélodique et profondément émouvante.

L’un des thèmes principaux de l’album est la communication, ou plutôt son absence. Le titre « What Do You Want From Me » questionne la nature des relations humaines, les attentes et les désillusions. Le morceau « Keep Talking » intègre des extraits vocaux du célèbre scientifique Stephen Hawking, qui évoque l’importance de la communication pour la survie de l’espèce humaine. Cette fusion de la musique avec la parole d’un génie de la physique élargit le champ de réflexion, insistant sur le fait que malgré nos avancées technologiques, la communication authentique reste un défi pour l’humanité.

Le morceau « Poles Apart » incarne la réconciliation, mais aussi les regrets. Bien que les paroles soient sujettes à interprétation, beaucoup voient dans ce titre une référence aux tensions entre Gilmour et Waters. C’est une introspection sur le temps qui passe, sur les choix faits et leurs conséquences.

L’aspect mélancolique de l’album est contrebalancé par des moments plus énergiques et lumineux. « Take It Back » est un exemple frappant de cette dualité, avec ses guitares tranchantes et son refrain entrainant.

« Coming Back To Life » est un morceau lumineux et optimiste, reflétant peut-être la renaissance de Pink Floyd après une période tumultueuse. Gilmour y expose ses sentiments avec une sincérité touchante, évoquant un réveil après une longue période d’obscurité.

Le titre phare, « High Hopes », clôt l’album avec une gravité poignante. C’est une méditation sur le passage du temps, sur les rêves perdus et les espoirs déçus. La cloche finale, qui donne son nom à l’album, sonne comme un rappel du temps inexorable et de la division inhérente à la nature humaine.

En termes de production, « The Division Bell » est un chef-d’œuvre. Les mélodies sont riches, les arrangements complexes, et le son typiquement « Pink Floydien » est à son apogée. Les solos de guitare de Gilmour sont parmi les plus mémorables de sa carrière, et la combinaison des claviers de Richard Wright avec la batterie de Nick Mason donne une profondeur unique à l’ensemble.

La pochette de l’album, représentant deux énormes têtes en train de se parler (ou de se regarder), est une œuvre d’art en soi. Elle symbolise à la fois la communication et la division, thèmes centraux de l’album. Elle a été réalisée par Storm Thorgerson, collaborateur de longue date de Pink Floyd, et est devenue l’une des pochettes d’album les plus iconiques de l’histoire du rock.

En conclusion, « The Division Bell » est un album qui mérite une écoute attentive. Au-delà de la musique, c’est une réflexion sur la condition humaine, sur nos désirs, nos regrets et notre capacité à communiquer. C’est un testament du talent inégalé de Pink Floyd à combiner musique, paroles et visuels pour créer une expérience immersive et émotionnellement chargée. Aujourd’hui encore, près de trente ans après sa sortie, il résonne avec une pertinence et une beauté indémodables.